Daniel Ducharme

Né à Montréal, j'ai vécu ailleurs. Voici mon journal public.

En matière de moyen d'expression, j'ai beaucoup tergiverser depuis deux ans. Après avoir conçu un site statique en HTML5/CSS3 pendant la pandémie, j'ai longuement cherché une solution afin de me faciliter la vie, en tant qu'auteur, et aussi en tant que diffuseur. Alors, j'ai essayé des services tiers comme Mataora, Silvrback, Write.as, etc. Et sur serveur, je me suis laissé tenter par des CMS comme Textpattern, Dotclear et Wordpress. J'ai même essayé de comprendre quelque chose à des générateurs de sites statiques comme Hugo, mais en vain… Alors, malgré mes réticences, je suis revenu sur Wordpress. Pas Wordpress.com, bien entendu. Mais Wordpress.org, c'est-à-dire une plateforme CSS (Content Management Systeme) Open Source que vous devez installer sur un serveur.

En revanche, j'ai allégé au maximum la plateforme de manière à ce qu'elle se charge plus rapidement. Pour ce faire, j'ai sélectionné un modèle (template) minimaliste à deux colonnes et, surtout, je n'ai gardé que trois extensions (plugins). Puisque je n'utilise peu ou pas d'images, j'ai réussi à faire de mon site un espace de contenu assez fluide, je crois. Par ailleurs, j'ai désactivé la fonction commentaire. Une source de pollution en moins, surtout pour les trolls qui profitent de cette fonction pour bousiller notre créativité.

La question technique enfin résolue, je vais enfin ne penser qu'à écrire… Je vous propose donc un billet par semaine, toujours le vendredi. Et ce sur des sujets aussi variés, compte tenu de mes observations, des mes humeurs. Ce site principal, que je tenais depuis plusieurs années, s'est transformé petit à petit en journal public. Cela fait donc un blogue en moins et, par le fait même, rend les choses moins confuses pour la poignée de lecteurs fidèles qui s'efforcent de me suivre…

Aussi, j'invite donc les abonnés de mon blogue Write.as à s'abonner à mon nouveau blogue Wordpress. Vous verrez, il s'agit de la même adresse URL que mon ancien site statique...

Merci d'avance.

Bien entendu, le site sur lequel je dépose mes comptes rendus de lecture demeure inchangé. Vous le trouverez toujours à cette adresse.

Quant au présent blogue, il ne sera plus alimenté, et je fermerai mon compte dans les prochaines semaines.


Daniel Ducharme : 2025-07-24 Mots-clés : #blogging #culturenumérique #métablog #techno #Wordpress

Je suis une girouette technologique, je sais. Au début de l'année, dans un billet assez complet, j'ai énuméré les cinq exigences nécessaires à la sélection d'une plateforme de blogue pour un usage personnel. Pour rappel, les voici :

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Quand nous prenons la peine d'observer le monde autour de nous, nous nous rendons vite compte que nous sommes nombreux à oublier la finalité des choses. Comme si nous ne savions plus pourquoi nous allons au travail le matin, voire pourquoi nous nous arrachons du lit pour nous y rendre. Un peu comme ces gens qui discutent sans fin de leurs chaînes audio haut de gamme sans jamais aborder la question de leurs choix musicaux, de ce pour quoi, en fin de compte, ils ont acheté ces chaînes, souvent hors de prix par ailleurs. La finalité de ces chaînes audio se situe dans l'écoute musicale.

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Cet après-midi, à la demande de mon épouse, je suis allé faire des courses au supermarché non loin de chez moi. Des aliments de base qui manquaient à la maison : du lait, des œufs, des tomates, etc. Bref, pas grand-chose, juste deux ou trois trucs. Au moment de passer à la caisse, la jeune fille m’a demandé si j’avais la carte de fidélité de la chaîne d’alimentation. Je ne l’avais pas. Non parce que je ne juge pas avantageux d’obtenir des rabais sur des achats cumulés, mais plutôt parce que je ne sais plus où les mettre, toutes ces cartes, qui finissent par gonfler le volume de mon portefeuille et, par le fait même, la poche arrière de mon pantalon. Toutefois, devant la gentillesse de la caissière, qui avait l’âge d’être ma petite fille, je lui ai demandé de m’indiquer comment je pourrais me la procurer, cette carte. Alors, elle m’a remis un formulaire de format A5 :

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Je déteste les fêtes nationales et, manque de bol, je vis dans un pays où je me vois l’obligation de « fêter » deux fêtes nationales : celle du Québec et celle du Canada. La fête du Canada passe encore parce que, fort heureusement, elle tombe en même temps que celle de mon fils et, par le fait même, elle ne représente qu’un nuage vite chassé par le vent d’allégresse que me procure l’anniversaire du fiston. Mais impossible de passer à côté de la Saint-Jean-Baptiste, consacré patron des Canadiens français avant de devenir fête « nationale » du Québec en 1977. Impossible parce que tous les médias s’entendent pour nous rabâcher les oreilles avec les célébrations associées à cet événement. Parmi celles-ci, le concept de “fierté” revient comme un leitmotiv.

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Je suis passé à la bibliothèque, histoire de sortir un peu de la maison. Depuis quelques mois, j'ai recommencé à lire des bandes dessinées, un genre littéraire que j'avais négligé ces dernières années. Pourquoi ? Je ne sais pas. Trop occupé à bosser, à m'occuper d'ÉLP éditeur, à mettre du contenu sur mes sites Web.

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À l'automne 1977, alors que je débutais des études en philosophie à l'Université du Québec à Montréal, j'ai fait la connaissance d'un camarade de classe. Il devait avoir une bonne quinzaine d'années de plus que moi. Je crois qu'il m'appréciait beaucoup, sans doute un peu trop aussi parce que, craignant un dérapage, je me suis éloigné de lui par la suite. Nous avions l'habitude de nous asseoir ensemble à la cafétéria du pavillon Reed, rue Saint-Alexandre à l'ouest de Bleury. Il m'entretenait de ses lectures et de ses intérêts, notamment pour les Rose-Croix. Je n'ai jamais adhéré à ce mouvement ésotérique mais, en revanche, j'ai débuté la lecture de Proust comme il me l'avait suggéré. Cet homme s'appelait Louis. Le temps s'avère parfois d'une cruauté sans nom car je n'ai gardé aucun souvenir de lui. J'ignore ce qu'il est devenu, j'ignore même s'il est toujours en vie aujourd'hui. Il m'a invité à lire Proust parce que, selon lui, son œuvre laisse une impression durable chez ceux qui le lisent avec ferveur.

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Nous en sommes presque arrivés à la moitié de 2025, trois mois après mon anniversaire de naissance, cette fête qui a fait de moi, de plus en plus, une vieille personne. Quand j'en avais huit, voire dix-huit, jamais je n'aurais imaginé ma vie à un âge aussi avancé. En fait, se voir dans une personne âgée est presque impossible pour une jeune personne. Certes, elle a conscience qu'elle avance en âge, sans pourtant visualiser son corps qui se dégrade au point de constituer une entrave à l'action, à la mobilité, voire à la réalisation de certaines activités, pourtant toutes simples… Même un simple projet devient difficile à formuler. Je n'en suis pas là, remarquez… mais ça ne saurait tarder.

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Ne me demandez pas pourquoi, mais je n'arrive pas à m'exprimer sur la mort de Paul Laurendeau, mon ami, mon camarade, depuis une cinquantaine d'années. Pourtant, je suis assez doué pour écrire sur les morts, sur la mort en général. Mais là je n'y arrive pas sans que j'en comprenne bien la raison. Je vais néanmoins essayer de lui rendre hommage, mais je vous préviens d'avance : ça ne sera pas le meilleur billet de blogue que j'aurais écrit dans ma vie.

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L’homme sentait le tabac. Et l’alcool aussi. Pas la bière, non. Plutôt un alcool fort, mais je ne saurais dire lequel. Peut-être du gin. Du temps de mes parents, voire de mes grands-parents, on disait que le gin était l’alcool des gens modestes. Faut dire qu’on buvait beaucoup en ce temps-là, de sorte qu’il était plus facile de catégoriser les gens en fonction de ce qu’ils buvaient. Ne pas boire relevait d’une gymnastique sociale à peu près intenable. Ne pas boire était louche, une habitude réservée aux alcooliques. Et ceux qui ne buvaient pas suscitaient la méfiance… Qui a bu boira, disait ma grand-mère.

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