Write.as, WordPress et le minimalisme numérique
Write.as : établir un lien avec les lecteurs
Mon site statique ne dispose pas d'un plugin permettant aux lecteurs de s'abonner afin qu'ils puissent être tenus au courant de la parution de mes textes par courriel, voire carrément de les lire dans leur messagerie. Alors, que faire pour établir un contact direct avec le lecteur ? Une solution de contournement était à portée de main sans que je m'en rende compte : Write.as. Ainsi, en s'abonnant à mon blogue sur la plateforme minimaliste Write.as, le lecteur s'abonnera du même coup à mon site principal, codé en HTML. Il suffisait d'y penser… Certes, je n'ai pas des milliers de lecteurs, je sais. Mais penser à ceux qui me lisent – même s'ils ne sont qu'une poignée – me motive à écrire, et cela me suffit.
WordPress
Cette stratégie me permet de mettre fin à l'utilisation de WordPress, une plateforme de blogging gourmande en ressources, une plateforme non compatible avec certains principes environnementaux que je m'efforce de mettre en pratique. Et puis je n'aime pas WordPress. Je ne suis pas à l'aise avec cette plateforme encombrée de fonctionnalités qui alourdissent son fonctionnement. Et je ne supporte plus l'envahissement progressif des extensions (plugins), toutes payantes si vous souhaitez profiter de fonctionnalités importantes. Un site sur WordPress s'avère au moins vingt fois plus lourd qu'un site codé en HTML. Quand on prend conscience de toute l'énergie déployée pour rendre un serveur opérationnel, ça porte à réfléchir. Compte tenu que Write.as dispose d'un service intégré d'abonnement par courriel, les lecteurs seront avisés de la parution des billets sur Les mots de la fin. J'aurais pu passer par une plateforme comme Substack, mais je préfère Write.as. Au moins là, on ne reçoit pas constamment des invitations à monétiser son écriture…
En revenant sur Write.as, je privilégie mon site statique, mille fois plus léger que n'importe lequel CMS (Content Management System) comme WordPress, Blogger, Ghost et autres. Certes, je perds quelques fonctionnalités, comme un moteur de recherche, par exemple. Mais l'approche par catégorie (dans le site HTML) et par mots-clés (dans Write.as) permet de palier en grande partie à ce manque. Et puis, qui sait, je finirai peut-être par réussir à en installer une sur mon site statique, à la limite une barre fournie par Google. On verra, comme disent la plupart des politiciens une fois qu'ils sont élus…
Minimalisme
Je reviens donc au minimalisme, cette philosophie du Web, respectueuse de l'environnement, qui convient davantage à mon mode de vie. J'aurais l'occasion de vous en reparler. En attendant, si le cœur vous en dit, allez lire l'article de Thierry Crouzet sur la question :
À l'instar de Thierry Crouzet, le blogueur et écrivain Ploum a rédigé plusieurs billets sur la question. Dans cet article, il s'interroge sur les notifications qui envahissent peu à peu notre quotidien. Le minimalisme numérique s'inscrit aussi dans cette tendance : réduire les notifications au strict minimum, en éliminant de facto celles qui émettent un bip sonore. Pour les plus curieux d'entre vous, voici un billet assez complet sur la question :
Dans un billet d'avril 2023, intitulé Web, technique et simplicité numérique , je m'étais déjà penché sur la problématique du minimalisme numérique. Alors, pourquoi suis-je revenu sur WordPress au printemps dernier pour le quitter à nouveau ? Il faut mieux ne pas chercher à comprendre… mes incohérences !
Daniel Ducharme : 2025-11-21 Mots-clés : #blogging #culturenumérique #métablog #minimalisme #technologie