Daniel Ducharme

culture

Je cherche des trucs pour réduire le stress, l'anxiété, un phénomène qui ne me touchait jamais avant la pandémie de 2020-2022. Est-ce un effet de l'âge ? Peut-être, mais force est de constater qu'un rien m'affecte, et pour en atténuer les désagréments, j'aimerais adopter une technique qui me permettrait de faire le vide en moi, de manière à chasser ces pensées négatives qui polluent mon cerveau. Une recherche sur le Web n'a pas donné les résultats escomptés. La plupart des sites m'invitent à combler le vide alors que moi je souhaite plutôt le faire, le vide… Le contraire, donc.

Lire la suite...

Chaque jour suffit sa peine. Qu'est-ce que cela veut dire, cette expression ? Sans doute qu'on ne peut pas planifier quoi que ce soit, car personne ne sait ce qui nous attend demain. Cela peut vouloir dire aussi qu'on ne voit pas au-delà du quotidien. L'une ou l'autre de ces interprétations confine l'individu à la résignation, à la tristesse. Tant que je vivrai, je veux planifier, je veux rêver. Bref, je veux faire des projets, unique façon de vivre de l'homme à l'esprit créatif. Et pour Albert Camus, le projet reste aussi le moyen le plus sûr, bien que fragile, pour échapper à l'absurdité de l'existence.

Lire la suite...

Je lis beaucoup, du moins c'est ce que je croyais… car le rythme a diminué ces dernières années. En 2024, j'ai lu quarante-sept ouvrages. Des essais, des nouvelles et des romans, dont quelques uns relèvent des genres suivants : roman policier, science-fiction et fantastique. Je continue à lire des classiques français de la littérature, notamment La Comédie humaine de Balzac qui m'accompagne depuis plusieurs années. En 2025, j'aimerais peut-être reprendre ma lecture de Proust. Quels sont les romans qui m'ont le plus marqués en 2024 ? J'en retiens deux : Leçons de l'écrivain britannique Ian McEwan, et Poussière dans le vent de Leonardo Padura, un auteur cubain, normalement versé dans le roman policier, mais qui a fait une exception en écrivant ce roman, une véritable ode à l'amitié. Une bonne amie a lu Leçons sous ma recommandation : cette lecture l'a ennuyée… Cela démontre encore une fois, même s'il ne fallait pas nécessairement le démontrer, que les sensibilités littéraires peuvent varier en fonction du sexe du lecteur, de sa culture, de son âge, etc.

Que vais-je lire en 2025 ? Je ne fais plus de plan de lecture depuis longtemps. Puisque mes lectures sont croisées avec celles de quelques amis de longue date, je me laisse souvent guider par eux. Pour le reste, je prends parfois des idées de lecture sur les réseaux sociaux. Le mot-clé (hashtag) VendrediDeLecture s'avère assez pratique pour faire des découvertes. On le trouvera sur Mastodon, sur BlueSky ou sur X (pour ceux et celles qui y sont encore). Bien entendu, il y a Babelio, le réseau littéraire par excellence que je fréquente trop rarement, toutefois. Je vais tâcher de remédier à la situation en 2025.

Pour ceux et celles que ça intéresse, je consigne mes lectures (pas toutes, mais un certain nombre) sur un site statique : Lectures en cours.

La lecture est une activité qui m'accompagne depuis mes jeunes années, une passion que m'a communiquée ma mère qui lisait tout ce qu'elle trouvait sous la main, cette mère qui n'avait pourtant aucune formation académique, n'ayant même pas terminé son cours primaire. Quoi qu’il en soit, la lecture, comme la musique à un certain degré, n’est pas une activité « culturelle » comme une autre: c’est une activité essentielle qui s’exerce au quotidien, un geste quasi vital qui nous accompagne tout au long de notre vie. Comme je plains ceux qui ne lisent pas, ceux qui prétendent que l’action – qu’ils identifient au monde réel – se passe partout sauf dans les livres. Ils se privent de phénomènes qu’on ne peut découvrir que par l’imaginaire, source de connaissance, de joie et de réconfort.


Daniel Ducharme : 2025-01-03 Mots-clés : #culture #lecture #littérature