Les mots de la fin

créativité

Souvent, le soir, je me couche avec la hâte de me lever. J'aime tellement le moment que je passe seul au petit matin, attendant que le jour se lève, que je rogne du temps de sommeil pour m'y adonner. Cela n'est pas sans risque pour la suite de la journée. Car plus tard j'en paie le prix, surtout à partir de onze heures où mon cerveau commence à s'embuer. Après le repas du midi, une sieste répare les pots cassés, du moins en grande partie quand j'ai un peu de chance. Mais cela en vaut la peine, car rien ne bat la période comprise entre cinq et sept heures du matin. J'aurais du mal à exprimer pourquoi, mais ce temps-là m'est précieux à la limite du raisonnable. Quand je n'arrive pas à l'obtenir, je suis de mauvaise humeur pour le reste de la journée, comme un enfant de quatre ans qui aurait sauté la sieste.

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